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Comment se mettre en Ihrâm » L'Intention
Laquelle signifie que l'on prend la décision d'accomplir le pèlerinage ou la `Omrah pour s'approcher d'Allah. Il n'est pas nécessaire que le pèlerin connaisse en détail, au moment de former son Intention, les différentes cérémonies de son acte de piété, et il lui suffit d'en avoir une idée générale. Aussi, si le pèlerin ne sait pas en détail au moment de la formulation de l'Intention, ce qu'il devra faire pendant la `Omrah par exemple, il lui suffit de l'apprendre peu à peu dans un guide du pèlerinage ou par quelqu'un en qui il a confiance et qui peut lui enseigner les différents pèlerinage. Pour que "l'Intention" soit valide, il faut:
Que le pèlerin forme l'intention d'accomplir son acte de piété pour s'approcher d'Allah et d'être sincère, comme cela est requis dans tous autres actes d'adoration. Qu'elle (l'Intention) soit formée dans un lieu assigné - comme nous l'avons expliqué dans le chapitre des mîqâts. Que le pèlerin spécifie l'acte qu'il a l'intention d'accomplir: pèlerinage ou `Omrah; pèlerinage de tamatto`, de Qerân ou d'Ifrâd. Il doit spécifier aussi la personne au nom de laquelle il accomplit l'acte, lorsqu'il ne le fait pas pour lui-même, mais pour quelqu'un d'autre. Et s'il le fait pour lui-même, il suffit qu'il n'ait pas l'intention de le faire pour un autre ( pour qu'il soit considéré comme ayant formé correctement l'intention requise ). Concernant le pèlerinage par voeu, il suffit, selon toute vraisemblance, que l'acte qu'on accomplit soit celui-là même qu'on a fait le voeu d'accomplir, et il n'est donc pas nécessaire de spécifier, dans la formulation de l'intention, qu'il s'agit, par exemple, d'un pèlerinage votif. Il en va de même lorsqu'il s'agit du Pèlerinage de l'Islam où il suffit que le pèlerin acquitte lui-même cette obligation à laquelle il est soumis, pour qu'il soit considéré comme ayant formé correctement l'intention.
Article 177: Bien qu'il soit recommandé de prononcer le contenu de l'intention, la prononciation n'est pas une condition requise de la validité de l'intention. De même, le fait de se rappeler que l'on accomplit l'acte visé pour s'approcher d'Allah, n'est pas une condition de la validité de l'intention, car, ici comme dans tous les actes cultuels, le motif qui a conduit le mokallaf à s'acquitter dudit acte suffit à exprimer l'intention de se rapprocher d'Allah.
Article 178: La volonté de s'abstenir des interdits du pèlerinage n'est pas une condition de la validité de l'intention. Donc l'Ihrâm demeure valide même si le pèlerin est déterminé à commettre ces interdits. Toutefois, si le pèlerin entend, au moment de la mise en Ihrâm en vue de la `Omrah mofradah, avoir des relations sexuelles avec sa femme avant d'avoir terminé le Sa`y, son Ihrâm sera invalide, selon la position juridique vraisemblable, et il en va de même s'il entend pratiquer l'onanisme, selon la position juridique de précaution. Mais si le pèlerin est déterminé, lors de la mise en Ihrâm, à s'abstenir des interdits et que par la suite (après la mise en Ihrâm) il venait à décider d'en commettre, son Ihrâm ne sera pas invalidé.
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Que le pèlerin forme l'intention d'accomplir son acte de piété pour s'approcher d'Allah et d'être sincère, comme cela est requis dans tous autres actes d'adoration. Qu'elle (l'Intention) soit formée dans un lieu assigné - comme nous l'avons expliqué dans le chapitre des mîqâts. Que le pèlerin spécifie l'acte qu'il a l'intention d'accomplir: pèlerinage ou `Omrah; pèlerinage de tamatto`, de Qerân ou d'Ifrâd. Il doit spécifier aussi la personne au nom de laquelle il accomplit l'acte, lorsqu'il ne le fait pas pour lui-même, mais pour quelqu'un d'autre. Et s'il le fait pour lui-même, il suffit qu'il n'ait pas l'intention de le faire pour un autre ( pour qu'il soit considéré comme ayant formé correctement l'intention requise ). Concernant le pèlerinage par voeu, il suffit, selon toute vraisemblance, que l'acte qu'on accomplit soit celui-là même qu'on a fait le voeu d'accomplir, et il n'est donc pas nécessaire de spécifier, dans la formulation de l'intention, qu'il s'agit, par exemple, d'un pèlerinage votif. Il en va de même lorsqu'il s'agit du Pèlerinage de l'Islam où il suffit que le pèlerin acquitte lui-même cette obligation à laquelle il est soumis, pour qu'il soit considéré comme ayant formé correctement l'intention.
Article 177: Bien qu'il soit recommandé de prononcer le contenu de l'intention, la prononciation n'est pas une condition requise de la validité de l'intention. De même, le fait de se rappeler que l'on accomplit l'acte visé pour s'approcher d'Allah, n'est pas une condition de la validité de l'intention, car, ici comme dans tous les actes cultuels, le motif qui a conduit le mokallaf à s'acquitter dudit acte suffit à exprimer l'intention de se rapprocher d'Allah.
Article 178: La volonté de s'abstenir des interdits du pèlerinage n'est pas une condition de la validité de l'intention. Donc l'Ihrâm demeure valide même si le pèlerin est déterminé à commettre ces interdits. Toutefois, si le pèlerin entend, au moment de la mise en Ihrâm en vue de la `Omrah mofradah, avoir des relations sexuelles avec sa femme avant d'avoir terminé le Sa`y, son Ihrâm sera invalide, selon la position juridique vraisemblable, et il en va de même s'il entend pratiquer l'onanisme, selon la position juridique de précaution. Mais si le pèlerin est déterminé, lors de la mise en Ihrâm, à s'abstenir des interdits et que par la suite (après la mise en Ihrâm) il venait à décider d'en commettre, son Ihrâm ne sera pas invalidé.